Compression modullaire post traumatique

Situation 6 :

Compression médullaire post traumatique

Réaliser un diagnostic

Situation d’urgence et atmosphère de drame liées aux circonstances de survenue (accident, chute, polytraumatisme,..) nécessitant l’intervention des SAMU, SMUR, pompiers
 en effectuant un examen neurologique pour évaluer le degré de gravité (déficit complet ou non, niveau d’atteinte en hauteur)
 en contrôlant les constantes vitales, les sphincters, la dilatation de l’estomac, la survenue précoce d’escarres
 en prescrivant un scanner et/ou un IRM · en informant le patient et si possible la famille (urgence vitale et fonctionnelle) |

Décider de l’indication et d’une stratégie thérapeutique

En cas de compression médullaire ou de la queue de cheval, rétrécissement canalaire et instabilité rachidienne : intervention en urgence

Au mieux la décompression doit être effectuée dans les 6Hsuivant le traumatisme

En cas de tableau de section médullaire complètede niveau dorsal : l’intervention peut être éventuellement différée

Réaliser l’intervention chirurgicale

 en vérifiant la préparation du bloc et la disponibilité du matériel et du personnel
 en veillant au conditionnement du patient (sonde vésicale, toilette, asepsie …), à la prescription auprès de l’anesthésiste de l’antibio prophylaxie et à la commande de sang
 en étant très attentif aux techniques de mobilisation adéquate au moment de l’installation sur la table d’opération (aide de plusieurs personnes)
 en décomprimant la moelle et/ou la queue de cheval, en réduisant la fracture et en la stabilisant par des moyens de contention interne

Effectuer un suivi post-opératoire immédiat

 en soins intensifs ou en réanimation
 en veillant aux escarres et aux troubles digestifs et sphinctériens
 en étant attentif à l’évolution psychique du patient, à l’information de la famille
 en prévenant les complications de décubitus par mobilisation et kinésithérapie adaptée.
 en anticipant le transfert, en réservant l’accès en service de rééducation
 en réalisation une radiologie de contrôle postopératoire
 en rédigeant un CR post opératoire précis exhaustif
–* et non pas lapidaire, en veillant à la qualité de la rédaction
 en rédigeant le compte rendu d’hospitalisation

Effectuer un suivi en temps différé

 en accompagnant l’acceptation du handicap par le patient
 en prenant en charge les troubles neurologiques post-traumatiques (douleurs, spasticité, syringomyélie)
 en sollicitant les spécialistes d’organes (troubles génito-sphinctériens)
 en encourageant la rééducation en cas de récupération possible

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