10.4.1.4 Techniques de neurochirurgies lésionnelle Radicellectomies sélectives

Kévin BUFFENOIR & Johanna CLAQUIN

Questions

1) Cochez la ou les réponse(s) vrai(es), les rhizotomies dorsales sélectives sont indiquées …
A) Chez les enfants avec paralysie cérébrale de type diplégie spastique invalidante avec ou sans caractéristiques dystoniques
B) Chez les enfants avec paralysie cérébrale de type diplégie spastique invalidante avec ou sans faiblesse tronculaire des membres inférieurs
C) Chez les enfants avec paralysie cérébrale de type diplégie spastique invalidante quel que soit son âge
D) Chez les enfants avec paralysie cérébrale de type diplégie spastique invalidante quel que soit son score GMFCS
E) Chez les enfants avec paralysie cérébrale de type diplégie spastique invalidante après discussion pluridisciplinaire et incluant la famille

2) A propos des techniques et temps opératoires des RDS, cochez la ou les réponse(s) vrai(es) :
A) Les racines concernées sont généralement les racines sensitives L2 à S2
B) Les racines concernées sont repérées en per opératoire de façon anatomique et par électrophysiologie
C) Le pourcentage de section des racines sensitives lombo-sacrées est toujours le même
D) Aucune technique chirurgicale n’a prouvé sa supériorité sur une autre en terme d’efficacité
E) Les techniques chirurgicales actuelles dépendent surtout du type d’exposition

3) Concernant les résultats cliniques et fonctionnels post opératoires aux RDS chez les enfants avec paralysie cérébrale spastique, cochez la ou les réponse(s) vrai(es) :
A) Les RDS ont montré leur efficacité dans la réduction de la spasticité aux membres inférieurs à court et long terme
B) Lorsque présente en pré opératoire, une réduction de la spasticité aux membres supérieurs peut également être observée
C) Une amélioration de troubles vésico-sphinctériens préexistants peut être observée
D) Une amélioration des scores GMFM et GMFCS est possible
E) Une amélioration de la marche est systématiquement mise en évidence

4) A propos des complications rapportées concernant les RDS, cochez la ou les réponse(s) vrai(es) :
A) Les troubles de la statique rachidienne sont une des principales complications rapportées dans la littérature
B) L’incidence de la déformation rachidienne post RDS est supérieure à l’incidence naturelle de scoliose généralement admise dans l’ensemble de la population atteinte de paralysie cérébrale
C) L’incidence de scoliose post RDS dépend de la technique opératoire utilisée
D) Un corset thoracolombaire thermoformé est systématiquement indiqué en post opératoire
E) Parmi les déformations rachidiennes post RDS observées, l’hyperlordose est la plus fréquente

5) A propos des complications rapportées concernant les RDS, cochez la ou les réponse(s) vrai(es) :
A) Une diminution de la sensibilité épicritique est systématiquement observée en post opératoire
B) Les troubles sensitifs à type d’hyperesthésies et paresthésies en post opératoire sont le plus souvent permanents
C) Les troubles vésico-sphinctériens sont une des principales complications post RDS rapportées dans la littérature
D) La persistance ou la réapparition d’une spasticité post RDS peut être observée
E) Les gestes orthopédiques complémentaires post RDS sont secondaires à la persistance d’une spasticité

I. Généralités

Les radicellectomies sélectives sensitives partielles, ou rhizotomies dorsales sélectives (RDS), sont indiquées comme traitement chirurgical définitif de la spasticité diffuse et invalidante des membres inférieurs chez les enfants avec paralysie cérébrale (PC).

Pour rappel, la PC est la cause la plus commune de handicap physique et moteur chez l’enfant (1,2). Elle est souvent diagnostiquée dans l’enfance ou la petite enfance et semble toucher environ 1 nouveau-né sur 500 (2).

Il s’agit d’une affection neurodéveloppementale, non progressive mais dont l’expression clinique varie avec le temps. Les causes ainsi que la physiopathologie restent, à ce jour, mal comprises (1–3).

La PC impacte les capacités motrices et ces troubles moteurs sont souvent accompagnés de troubles sensoriels, perceptifs, cognitifs, de troubles de la communication et du comportement, par une épilepsie et par des problèmes musculo-squelettiques secondaires (4). La sévérité de la PC est évaluée par le « Gross Motor Function Classification System » (GMFCS).

La PC est classée selon le type d’atteinte motrice, sa topographie ou le degré d’atteinte fonctionnelle. Quatre principaux types de PC ont été décrits dans la littérature : spastique, dyskinétique, ataxique et hypotonique (5). La PC spastique est la forme la plus courante, représentant 80 à 85 % des cas (6). La spasticité, seule composante du syndrome pyramidal accessible aux thérapeutiques, est responsable d’inconfort, de douleurs, de troubles de la marche, de limitations fonctionnelles et de déformations musculo-squelettiques par entrave à l’allongement normal des muscles pendant la croissance (7). C’est dans les PC spastiques que les RDS trouvent leur place.

II. Critères d’éligibilité aux RDS

Bien que des similitudes concernant les critères de sélection des patients éligibles aux RDS existent entre les différentes institutions, il n’existe à ce jour aucun consensus établi.

Le patient idéal semble être, d’après les études publiées, un enfant ambulant (GMFCS I à III) atteint d’une PC de type diplégie spastique invalidante, sans caractéristiques dystoniques (dystonie, ataxie, choréoathétose, hypotonie) ni faiblesse tronculaire (8,9) et âgé en moyenne de 4 à 10 ans (10,11).

Cependant, les RDS peuvent également être bénéfiques pour les enfants non ambulants (GMFCS IV et V). En effet, la RDS associée à une rééducation est une option thérapeutique efficace pour ces enfants et représente une possible alternative au baclofène intrathécal habituellement proposé (12). De plus il a également été montré une amélioration des soins de nursing, du positionnement, de l’habillage et par conséquent une amélioration des douleurs (13).

La prise en charge clinique des enfants atteints de PC ainsi que des comorbidités associées est complexe et nécessite que l’indication des RDS soit toujours faite :
 De façon pluridisciplinaire avec une équipe (pédiatre, médecin rééducateur, orthopédiste, neurochirurgien) formée et spécialisée dans la prise en charge de la spasticité des enfants atteints de PC et ayant accès à toutes les options de traitement
 En incluant la famille
 Basée sur des objectifs précis centrés sur l’enfant et sur l’amélioration de sa qualité de vie
L’ensemble du personnel médical ainsi que la famille de l’enfant doivent être d’accord avec la décision de RDS et avec les objectifs de traitement individuels pour chaque enfant (7).

En somme, tous ces critères de sélection varient selon les études et reposent davantage sur un raisonnement clinique que sur des preuves scientifiques et il est important que les spécialistes parviennent dans un futur proche à un consensus sur le sujet (9).

III. Techniques chirurgicales

L’intervention chirurgicale consiste à sectionner une partie des racines sensitives lombo-sacrés impliquées dans la spasticité des membres inférieurs. Quelle que soit la technique chirurgicale utilisée, les racines sensitives sont repérées en peropératoire anatomiquement et par électrophysiologie. Le pourcentage de section est défini en préopératoire et/ou par analyse électrophysiologique peropératoire. Il n’existe, à ce jour, aucun consensus sur un pourcentage minimum de racine à sectionner (14).

Les racines généralement concernées sont les racines L2 à S2 mais cela varie selon la clinique, les pratiques des centres et les études réalisées jusqu’à présent. La section de S2 reste notamment controversée.

De nos jours, deux principales techniques chirurgicales restent utilisées en pratique courante. Ces dernières dépendent surtout du type d’exposition : la technique « single-level » et la technique « multi-level ».

 Dans la technique « single-level », le cône médullaire et les racines nerveuses L2 à S2 sont exposés par une laminectomie ou une laminotomie sur un niveau vertébral, généralement en T12 ou L1.

Figure 1. Vues opératoires - Illustration de la technique "single level". (A) Laminectomie / Laminotomie sur un niveau, au niveau du cône médullaire ; (B) Identification du plan entre les racines nerveuses dorsales et ventrales ; (C) Séparation des racines dorsales et ventrale ; (D) Stimulation avant RDS (15)

 La technique « multi-level » consiste, quant à elle, à appréhender les racines nerveuses à leurs sorties dans les foramens intervertébraux. Pour ce faire, une laminectomie ou laminotomie doit être réalisée sur plusieurs niveaux vertébraux, soit de L1 jusqu’en S1 pour pouvoir visualiser toutes les racines nerveuses dorsales sortant de leurs foramens respectifs.

Figure 2. Vues opératoires – Technique « multi-level », identification et séparation des racines dorsales sensitives avant section (16)

Il n’existe, à ce jour, que très peu d’études comparant ces deux approches chirurgicales et aucun essai contrôlé randomisé. La seule différence significative entre les deux techniques ayant été observée était la durée d’hospitalisation qui était plus courte chez les enfants opérés avec la technique « single-level » (17).

IV. Résultats cliniques et fonctionnels

a. Résultats cliniques

Les RDS ont démontré être une méthode efficace dans la réduction de la spasticité des membres inférieurs chez les enfants PC spastiques (10,18–21). Cependant, les effets à long terme à ce sujet ne sont pas encore très clairs, de nombreuses études faisant état d’un nombre élevé de traitements supplémentaires de la spasticité à distance des RDS (22).

Des effets positifs sur une réduction de la spasticité aux membres supérieurs lorsque celle-ci était présente en pré opératoire ont également pu être observés (12,23–26).

De façon plus controversée, des bénéfices à cette chirurgie ont également été rapporté sur le plan orthopédique avec une réduction de la survenue de dysplasie de hanche et du phénomène de subluxation (20). Il a également été rapporté des effets positifs sur l’amélioration post opératoire de troubles vésico-sphinctériens préexistants (12,20,23,27–29).

b. Résultats fonctionnels
Les RDS combinées à une rééducation améliorent, en plus de la spasticité, la fonction motrice globale (GMFM) contrairement à la rééducation seule (18,19,30–32).

Le système GMFCS a été validé comme système de classification stable chez les enfants PC et aucun changement n’est normalement attendu après une intervention chirurgicale (33,34). Cependant, certaines études ont pu mettre en évidence une diminution du score GMFCS en post opératoire, traduisant ainsi une amélioration fonctionnelle (35–38).

Certaines études ont également mis en évidence l’efficacité des RDS en termes d’amélioration de la qualité de vie (13,20,39).

A ce jour, peu d’études ont été réalisées concernant l’amélioration possible de troubles de la marche en post opératoire et certaines sont contradictoires (10,39–45).

V. Complications

Les principales complications rapportées dans la littérature concernant les RDS sont : les troubles sensitifs, les troubles vésico-sphinctériens, les troubles de la statique rachidienne, la persistance ou réapparition d’une spasticité et les subluxations de hanche (46).

a. Troubles de la statique rachidienne
La statique rachidienne et notamment l’incidence des déformations rachidiennes post RDS sont sujets à grands débats actuellement. Les revues systématiques de la littérature concernant le sujet mettent en évidence une incidence de scoliose post opératoires évaluée à 20-25% (46,47) avec des extrêmes allant de 0 (48–51) à plus de 50% (52,53) quelle que soit la technique chirurgicale utilisée (single ou multi-level, laminotomie ou laminectomie).

La revue de littérature de Mishra rapporte 20,5% de scoliose, 18,2% d’hyperlordose, 9,5% de spondylolyse et 8,4% de cyphose post RDS (46).

La nécessité d’une prise en charge chirurgicale post RDS pour déformation rachidienne est évaluée dans la littérature de 0 (54) jusqu’à 11,2% (55).

Il est important de garder en tête que l’incidence naturelle de scoliose généralement admise dans l’ensemble de la population atteinte de PC est de 20 à 25% (56). La déformation rachidienne post RDS n’a pas été retrouvée comme fondamentalement plus élevée que celle de l’histoire naturelle (57).

Il n’existe à ce jour aucun consensus sur la nécessité ou non d’une immobilisation rigide type corset en post opératoire et ce, qu’une scoliose préexistante à la RDS soit présente ou non.

b. Troubles vésico-sphinctériens
Dans la revue de littérature de Mishra et al., il a été rapporté en moyenne 14,4% de constipation, 6% d’incontinence urinaire et 2,4% de rétention urinaire (46). Dans celle de Tedroff et al., il a été rapporté 7 à 12% de troubles urinaires avec suivi à court terme (moins d’un an après la RDS) (22).

c. Troubles sensitifs
Dans les revues de la littérature, Tedroff et al. (22) rapportent environ 50% de troubles sensitifs à type d’hyperesthésies, de paresthésies et d’engourdissements dont la plupart ont été régressifs en 1 à 2 ans post opératoire et Mishra et al. (46) en décrivent, quant à eux, 6,6%.

d. Persistance spasticité
La littérature rapporte 0 à plus de 70% d’injections de toxines botuliniques post opératoire (35,37,48,50,58–60) et 0 à 15% de pose de pompe à Baclofène post RDS (52,60–62) avec un suivi allant de 5 à 20 ans.

e. Autres complications rapportées
Les céphalées, nausées et vomissements, fuites de LCS et infections de site opératoire sont également des complications retrouvées dans la littérature. Ont également été rapporté comme complication la nécessité de gestes orthopédiques complémentaires post RDS sans que cela ne soit directement en lien avec l’intervention chirurgicale ni prouvé que ce soit secondaire à une persistance de spasticité.

Réponses

Question 1 : DE
Question 2 : ABDE
Question 3 : ABCD
Question 4 : A
Question 5 : CD

Références

1. Graham D, Aquilina K, Cawker S, Paget S, Wimalasundera N. Single-level selective dorsal rhizotomy for spastic cerebral palsy. J Spine Surg. sept 2016 ;2(3):195‑201.

2. Graham HK, Rosenbaum P, Paneth N, Dan B, Lin JP, Damiano DL, et al. Cerebral palsy. Nat Rev Dis Primers. 7 janv 2016 ;2:15082.

3. Colver A, Fairhurst C, Pharoah POD. Cerebral palsy. Lancet. 5 avr 2014 ;383(9924):1240‑9.

4. Rosenbaum P, Paneth N, Leviton A, Goldstein M, Bax M, Damiano D, et al. A report : the definition and classification of cerebral palsy April 2006. Dev Med Child Neurol Suppl. févr 2007 ;109:8‑14.

5. Michael-Asalu A, Taylor G, Campbell H, Lelea LL, Kirby RS. Cerebral Palsy : Diagnosis, Epidemiology, Genetics, and Clinical Update. Adv Pediatr. août 2019 ;66:189‑208.

6. Health Quality Ontario. Lumbosacral Dorsal Rhizotomy for Spastic Cerebral Palsy : A Health Technology Assessment. Ont Health Technol Assess Ser. 2017 ;17(10):1‑186.

7. Nicolini-Panisson RD, Tedesco AP, Folle MR, Donadio MVF. SELECTIVE DORSAL RHIZOTOMY IN CEREBRAL PALSY : SELECTION CRITERIA AND POSTOPERATIVE PHYSICAL THERAPY PROTOCOLS. Rev Paul Pediatr. 2018 ;36(1):9.

8. Enslin JMN, Langerak NG, Fieggen AG. The Evolution of Selective Dorsal Rhizotomy for the Management of Spasticity. Neurotherapeutics. janv 2019 ;16(1):3‑8.

9. Grunt S, Fieggen AG, Vermeulen RJ, Becher JG, Langerak NG. Selection criteria for selective dorsal rhizotomy in children with spastic cerebral palsy : a systematic review of the literature. Dev Med Child Neurol. avr 2014 ;56(4):302‑12.

10. Wang KK, Munger ME, Chen BPJ, Novacheck TF. Selective dorsal rhizotomy in ambulant children with cerebral palsy. Journal of Children’s Orthopaedics. 10 oct 2018 ;12(5):413.

11. Chen BPJ, Wang KK, Novacheck TF. Selective Dorsal Rhizotomy for the Treatment of Gait Dysfunction in Cerebral Palsy : A Critical Analysis Review. JBJS Rev. nov 2019 ;7(11):e3.

12. D’Aquino D, Moussa AA, Ammar A, Ingale H, Vloeberghs M. Selective dorsal rhizotomy for the treatment of severe spastic cerebral palsy : efficacy and therapeutic durability in GMFCS grade IV and V children. Acta Neurochir (Wien). avr 2018 ;160(4):811‑21.

13. Meyer-Sauvage J, Krouma M, Klovan C, Bardot P, Rohon MA, Viton JM, et al. The effect of selective dorsal rhizotomy on the improvement of the quality of life of children with stage GMFCS IV and V cerebral palsy : Pain, nursing, positioning, and dressing. Childs Nerv Syst. avr 2024 ;40(4):987‑95.

14. Pasquali C, Deletis V, Sala F. Selective dorsal rhizotomy : functional anatomy of the conus-cauda and essentials of intraoperative neurophysiology. Childs Nerv Syst. sept 2020 ;36(9):1907‑18.

15. Graham D, Aquilina K, Mankad K, Wimalasundera N. Selective dorsal rhizotomy : current state of practice and the role of imaging. Quant Imaging Med Surg. mars 2018 ;8(2):209‑18.

16. Farmer JP, Sabbagh AJ. Selective dorsal rhizotomies in the treatment of spasticity related to cerebral palsy. Childs Nerv Syst. sept 2007 ;23(9):991‑1002.

17. Ou C, Kent S, Miller S, Steinbok P. Selective dorsal rhizotomy in children : comparison of outcomes after single-level versus multi-level laminectomy technique. Can J Neurosci Nurs. 2010 ;32(3):17‑24.

18. Wright FV, Sheil EM, Drake JM, Wedge JH, Naumann S. Evaluation of selective dorsal rhizotomy for the reduction of spasticity in cerebral palsy : a randomized controlled tria. Dev Med Child Neurol. avr 1998 ;40(4):239‑47.

19. McLaughlin JF, Bjornson KF, Astley SJ, Graubert C, Hays RM, Roberts TS, et al. Selective dorsal rhizotomy : efficacy and safety in an investigator-masked randomized clinical trial. Dev Med Child Neurol. avr 1998 ;40(4):220‑32.

20. Park TS, Dobbs MB, Cho J. Evidence Supporting Selective Dorsal Rhizotomy for Treatment of Spastic Cerebral Palsy. Cureus. 19 oct 2018 ;10(10):e3466.

21. Steinbok P. Outcomes after selective dorsal rhizotomy for spastic cerebral palsy. Childs Nerv Syst. janv 2001 ;17(1‑2):1‑18.

22. Tedroff K, Hägglund G, Miller F. Long-term effects of selective dorsal rhizotomy in children with cerebral palsy : a systematic review. Dev Med Child Neurol. mai 2020 ;62(5):554‑62.

23. Salame K, Ouaknine GER, Rochkind S, Constantini S, Razon N. Surgical treatment of spasticity by selective posterior rhizotomy : 30 years experience. Isr Med Assoc J. août 2003 ;5(8):543‑6.

24. Merckx L, Poncelet F, De Houwer H, Laumen A, Peeters L, Nuttin B, et al. Upper-extremity spasticity and functionality after selective dorsal rhizotomy for cerebral palsy : a systematic review. J Neurosurg Pediatr. 1 déc 2023 ;32(6):673‑85.

25. Gigante P, McDowell MM, Bruce SS, Chirelstein G, Chiriboga CA, Dutkowsky J, et al. Reduction in upper-extremity tone after lumbar selective dorsal rhizotomy in children with spastic cerebral palsy. J Neurosurg Pediatr. déc 2013 ;12(6):588‑94.

26. Mortenson P, Sadashiva N, Tamber MS, Steinbok P. Long-term upper extremity performance in children with cerebral palsy following selective dorsal rhizotomy. Childs Nerv Syst. juin 2021 ;37(6):1983‑9.

27. Gillespie CS, Hall BJ, George AM, Hennigan D, Sneade C, Cawker S, et al. Selective dorsal rhizotomy in non-ambulant children with cerebral palsy : a multi-center prospective study. Childs Nerv Syst. janv 2024 ;40(1):171‑80.

28. Houle AM, Vernet O, Jednak R, Pippi Salle JL, Farmer JP. Bladder function before and after selective dorsal rhizotomy in children with cerebral palsy. J Urol. sept 1998 ;160(3 Pt 2):1088‑91.

29. Chiu PKF, Yam KY, Lam TY, Cheng CH, Yu C, Li ML, et al. Does selective dorsal rhizotomy improve bladder function in children with cerebral palsy ? Int Urol Nephrol. oct 2014 ;46(10):1929‑33.

30. McLaughlin J, Bjornson K, Temkin N, Steinbok P, Wright V, Reiner A, et al. Selective dorsal rhizotomy : meta-analysis of three randomized controlled trials. Dev Med Child Neurol. janv 2002 ;44(1):17‑25.

31. Abd-Elmonem AM, Ali HA, Saad-Eldien SS, Rabiee A, Abd El-Nabie WA. Effect of physical training on motor function of ambulant children with diplegia after selective dorsal rhizotomy : A randomized controlled study. NeuroRehabilitation. 2023 ;53(4):547‑56.

32. Steinbok P, Reiner AM, Beauchamp R, Armstrong RW, Cochrane DD, Kestle J. A randomized clinical trial to compare selective posterior rhizotomy plus physiotherapy with physiotherapy alone in children with spastic diplegic cerebral palsy. Dev Med Child Neurol. mars 1997 ;39(3):178‑84.

33. Rj P, D C, Pl R, Sd W, D R. Stability of the gross motor function classification system. Developmental medicine and child neurology [Internet]. juin 2006 [cité 3 juill 2024] ;48(6). Disponible sur : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16700931/

34. Pl R, Rj P, Dj B, Be G, Dj R. Development of the Gross Motor Function Classification System for cerebral palsy. Developmental medicine and child neurology [Internet]. avr 2008 [cité 3 juill 2024] ;50(4). Disponible sur : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18318732/

35. Josenby AL, Wagner P, Jarnlo GB, Westbom L, Nordmark E. Motor function after selective dorsal rhizotomy : a 10-year practice-based follow-up study. Dev Med Child Neurol. mai 2012 ;54(5):429‑35.

36. Josenby AL, Wagner P, Jarnlo GB, Westbom L, Nordmark E. Functional performance in self-care and mobility after selective dorsal rhizotomy : a 10-year practice-based follow-up study. Dev Med Child Neurol. mars 2015 ;57(3):286‑93.

37. Langerak NG, Lamberts RP, Fieggen AG, Peter JC, Peacock WJ, Vaughan CL. Functional status of patients with cerebral palsy according to the International Classification of Functioning, Disability and Health model : a 20-year follow-up study after selective dorsal rhizotomy. Arch Phys Med Rehabil. juin 2009 ;90(6):994‑1003.

38. Cole GF, Farmer SE, Roberts A, Stewart C, Patrick JH. Selective dorsal rhizotomy for children with cerebral palsy : the Oswestry experience. Arch Dis Child. sept 2007 ;92(9):781‑5.

39. Tedroff K, Löwing K, Åström E. A prospective cohort study investigating gross motor function, pain, and health-related quality of life 17 years after selective dorsal rhizotomy in cerebral palsy. Dev Med Child Neurol. mai 2015 ;57(5):484‑90.

40. Munger ME, Aldahondo N, Krach LE, Novacheck TF, Schwartz MH. Long-term outcomes after selective dorsal rhizotomy : a retrospective matched cohort study. Dev Med Child Neurol. nov 2017 ;59(11):1196‑203.

41. Tedroff K, Löwing K, Jacobson DNO, Åström E. Does loss of spasticity matter ? A 10-year follow-up after selective dorsal rhizotomy in cerebral palsy. Dev Med Child Neurol. août 2011 ;53(8):724‑9.

42. Graubert C, Song KM, McLaughlin JF, Bjornson KF. Changes in gait at 1 year post-selective dorsal rhizotomy : results of a prospective randomized study. J Pediatr Orthop. 2000 ;20(4):496‑500.

43. Subramanian N, Vaughan CL, Peter JC, Arens LJ. Gait before and 10 years after rhizotomy in children with cerebral palsy spasticity. J Neurosurg. juin 1998 ;88(6):1014‑9.

44. Langerak NG, Tam N, Vaughan CL, Fieggen AG, Schwartz MH. Gait status 17-26 years after selective dorsal rhizotomy. Gait Posture. févr 2012 ;35(2):244‑9.

45. Langerak NG, Lamberts RP, Fieggen AG, Peter JC, van der Merwe L, Peacock WJ, et al. A prospective gait analysis study in patients with diplegic cerebral palsy 20 years after selective dorsal rhizotomy. J Neurosurg Pediatr. mars 2008 ;1(3):180‑6.

46. Mishra D, Barik S, Raj V, Kandwal P. A systematic review of complications following selective dorsal rhizotomy in cerebral palsy. Neurochirurgie. mai 2023 ;69(3):101425.

47. Wheelwright M, Selvey PJ, Steinbok P, Singhal A, Ibrahim G, Fallah A, et al. Systematic review of spinal deformities following multi-level selective dorsal rhizotomy. Childs Nerv Syst. mai 2020 ;36(5):1025‑35.

48. Mittal S, Farmer JP, Al-Atassi B, Gibis J, Kennedy E, Galli C, et al. Long-term functional outcome after selective posterior rhizotomy. J Neurosurg. août 2002 ;97(2):315‑25.

49. O’Brien DF, Park TS, Puglisi JA, Collins DR, Leuthardt EC. Effect of selective dorsal rhizotomy on need for orthopedic surgery for spastic quadriplegic cerebral palsy : long-term outcome analysis in relation to age. J Neurosurg. août 2004 ;101(1 Suppl):59‑63.

50. Mittal S, Farmer JP, Al-Atassi B, Montpetit K, Gervais N, Poulin C, et al. Impact of selective posterior rhizotomy on fine motor skills. Long-term results using a validated evaluative measure. Pediatr Neurosurg. mars 2002 ;36(3):133‑41.

51. O’Brien DF, Park TS, Puglisi JA, Collins DR, Leuthardt EC, Leonard JR. Orthopedic surgery after selective dorsal rhizotomy for spastic diplegia in relation to ambulatory status and age. J Neurosurg. juill 2005 ;103(1 Suppl):5‑9.

52. Langerak NG, Vaughan CL, Hoffman EB, Figaji AA, Fieggen AG, Peter JC. Incidence of spinal abnormalities in patients with spastic diplegia 17 to 26 years after selective dorsal rhizotomy. Childs Nerv Syst. déc 2009 ;25(12):1593‑603.

53. Steinbok P, Hicdonmez T, Sawatzky B, Beauchamp R, Wickenheiser D. Spinal deformities after selective dorsal rhizotomy for spastic cerebral palsy. J Neurosurg. mai 2005 ;102(4 Suppl):363‑73.

54. Johnson MB, Goldstein L, Thomas SS, Piatt J, Aiona M, Sussman M. Spinal deformity after selective dorsal rhizotomy in ambulatory patients with cerebral palsy. J Pediatr Orthop. 2004 ;24(5):529‑36.

55. Ravindra VM, Christensen MT, Onwuzulike K, Smith JT, Halvorson K, Brockmeyer DL, et al. Risk factors for progressive neuromuscular scoliosis requiring posterior spinal fusion after selective dorsal rhizotomy. J Neurosurg Pediatr. nov 2017 ;20(5):456‑63.

56. Imrie MN, Yaszay B. Management of spinal deformity in cerebral palsy. Orthop Clin North Am. oct 2010 ;41(4):531‑47.

57. Tu A, Steinbok P. Long term outcome of Selective Dorsal Rhizotomy for the management of childhood spasticity-functional improvement and complications. Childs Nerv Syst. sept 2020 ;36(9):1985‑94.

58. Mittal S, Farmer JP, Al-Atassi B, Montpetit K, Gervais N, Poulin C, et al. Functional performance following selective posterior rhizotomy : long-term results determined using a validated evaluative measure. J Neurosurg. sept 2002 ;97(3):510‑8.

59. Bolster EAM, van Schie PEM, Becher JG, van Ouwerkerk WJR, Strijers RLM, Vermeulen RJ. Long-term effect of selective dorsal rhizotomy on gross motor function in ambulant children with spastic bilateral cerebral palsy, compared with reference centiles. Dev Med Child Neurol. juill 2013 ;55(7):610‑6.

60. Hurvitz EA, Marciniak CM, Daunter AK, Haapala HJ, Stibb SM, McCormick SF, et al. Functional outcomes of childhood dorsal rhizotomy in adults and adolescents with cerebral palsy. J Neurosurg Pediatr. avr 2013 ;11(4):380‑8.

61. Park TS, Edwards C, Liu JL, Walter DM, Dobbs MB. Beneficial Effects of Childhood Selective Dorsal Rhizotomy in Adulthood. Cureus. 5 mars 2017 ;9(3):e1077.

62. Park TS, Liu JL, Edwards C, Walter DM, Dobbs MB. Functional Outcomes of Childhood Selective Dorsal Rhizotomy 20 to 28 Years Later. Cureus. 17 mai 2017 ;9(5):e1256.

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.