De par la technicité des actes, leurs impacts et la variété de ces derniers, l’apprentissage par simulation est une énorme opportunité pour notre communauté par ses capacités à former nos étudiants non seulement sur des gestes techniques mais aussi les compétences non techniques nécessaires à la réalisation d’un acte de neurochirurgie.
Ce type d’enseignement est pleinement inscrit dans l’arrêté du 27/11/2017 relatif à l’organisation du troisième cycle des études de médecine. Si de nombreux enseignements en particuliers les ateliers organisés par le collège de neurochirurgie répondent aux critères de la formation par simulation, les ateliers ne couvrent pas tous les items de formations demandés aux étudiants, sont recommandés mais non obligatoire pour valider le DES, ne sont pas coordonnées au niveau national.
L’organisation de l’enseignement par simulation pose aussi le problème de son caractère chronophage et de son coût (mannequin, DM, matériels (moteurs, ampli, navigation, salle de bloc simulée…).
Il apparait claire aujourd’hui qu’aucun coordinateur local ne pourra offrir pour la neurochirurgie à ses étudiants une offre complète de formation par simulation quelque soit le niveau d’avancement de son centre sur l’apprentissage par simulation.
Le collège de neurochirurgie pourrait cependant coordonner une « plateforme mutualisée de simulation au niveau national » tel que le recommande l’HAS dans son dernier rapport sur l’apprentissage par simulation. Le collège validerai un « parcours de formation par simulation » qui sera ouvert à tous les DES de neurochirurgie, coordonnerai l’organisation national, le financement, le mécénat, les partenariats industriels et les conventions nécessaires avec les UFR, universités, centres de simulation nécessaires pour l’organisation de cette plateforme.
Il y aurait 3 niveaux pour l’organisation de l’apprentissage par simulation : « niveau local » correspondants aux compétences pouvant être acquise dans chaque centre au niveau du centre de simulation local, un niveau intermédiaire géré au niveau d’une coordination inter régionale, et un niveau national pour les actes et compétences ne pouvant être acquise uniquement dans les quelques centres les plus dotés (imagerie intra-opératoire / robotique / endoscopies / simulateurs haute fidélité..). Chaque formation serait validée par le collège suivant une charte pédagogique qui devra répondre aux objectifs de formations déterminées dans l’arrêté du 27/11/2017.